Cette année encore, Kedi Formation s’est grandement investi dans le handicap, notamment à travers la Semaine Européenne pour l’Emploi des Personnes Handicapées (SEEPH), qui s’est déroulée du 18 au 22 novembre 2024. Plusieurs actions ont été menées en interne à cette occasion.
Dans un premier temps, un podcast a été enregistré, notre apprenti Erwan a eu le plaisir de recevoir Cédric Boufelaas, formateur au sein de Kedi, ainsi que Leilah, qui prépare depuis septembre le Titre Professionnel Conseiller de Vente. Tous deux sont atteints d’un handicap qui les affecte dans leurs vies de tous les jours. Cédric nous a parlé de son accident qu’il a subi et comment il vit avec aujourd’hui, et Leilah, quant à elle, nous a énoncé les difficultés qu’elle rencontrait dans la recherche de son alternance à cause de son handicap et du traitement qu’elle a pu recevoir de ses anciens collègues. Deux belles leçons de vie à écouter sur notre chaîne Spotify, nommée Le Podcast par Kedi, ou alors directement sur notre site internet dans la rubrique Podcast.
Un enregistrement qui a plu à Cédric Boufelaas qui s’est exprimé au micro d’Erwan : « Je remercie Kedi Formation pour ce qu’ils font au quotidien que ce soit pour le cancer ou encore pour le handicap. Ce sont des gens qui s’investissent et qui sont humains, c’est pour cela que j’aime travailler pour eux. C’est la famille ».
Pour continuer avec la SEEPH, Kedi Formation a organisé deux conférences-ateliers en partenariat avec la Maison de l’Autisme de Mulhouse (MAM) le mardi 19 et le jeudi 21 novembre de 15h00 à 17h00, pour l’ensemble des étudiants du CFA. Les conférences-ateliers ont été animées par Gaël Le Dorze, membre de la MAM en tant que coordinateur, ainsi que Christophe Dijoux, qui est en charge de la communication de la MAM.
Les conférences portaient sur les différentes formes de handicap et la manière dont laquelle une entreprise accueille des personnes en situation de handicap. La dernière partie tient particulièrement à cœur à Gaël Le Dorze, car ce dernier est autiste : « Les personnes en situation de handicap rencontrent notamment des difficultés en matière d’inclusion dans l’environnement de travail, surtout à travers le regard des autres et de la hiérarchie. Pour lutter contre cela, il faut sensibiliser les collègues et la hiérarchie à l’handicap, aux difficultés que peut rencontrer la personne sur son lieu de travail ».
Ces deux conférences sont le fruit d’une collaboration entre Kedi Formation et la MAM, comme le souligne Christophe Dijoux : « Nous avons été invités par Kedi Formation afin de co-concevoir un programme dans le cadre de la SEEPH, qui tisse des liens vers le monde de l’entreprise. A travers ces deux conférences, nous avons pu former les élèves, les formateurs également ont été sensibilisés mardi soir après la première conférence. Cette collaboration sera conclue par l’organisation d’un afterwork à destination des entreprises qui accueillent les alternants de Kedi Formation, ainsi que de toutes personnes souhaitant s’informer sur l’égalité des chances ».
Jeudi 28 janvier, Kedi Formation a eu le plaisir d’accueillir six résidents du Foyer Marc Duval, ainsi que trois accompagnateurs, dont le président handisport du Haut-Rhin, Jean-Paul Greth. Le Foyer Marc Duval, se situe à Pfastatt et est un Foyer d’Accueil Médicalisé. Il héberge des personnes qui se trouvent en situation de handicap dépendant, c’est-à-dire des personnes qui ont besoin d’aide au quotidien.
L’objectif de cette journée était de présenter à nos étudiants présents comment on se déplace en fauteuil roulant, la difficulté que cela représente et la pratique d’handisport. Les élèves ont pu tester le kurling et la boccia avec les résidents.
Le kurling à roulette est un dérivé du curling qui se joue habituellement sur glace, afin de permettre à la pierre de glisser sur le sol elle comporte des roulettes. Les personnes se trouvant sur des fauteuils roulants peuvent également jouer à ce jeu grâce à une rampe sur laquelle ils positionnent la pierre avant de la laisser partir. L’objectif est de placer le plus de pierres possibles sur la cible, plus la pierre est proche du centre plus elle rapporte de points. L’équipe qui a le plus de points remporte la partie.
La boccia est un sport d’opposition de balles, qui se rapproche de la fameuse pétanque, elle est pratiquée de manière individuelle ou collective, l’objectif est d’envoyer les balles de sa propre couleur (bleu ou rouge) aussi près que possible de la balle blanche, que l’on appelle le Jack, et d’empêcher son ou ses adversaires de s’approcher du Jack. La boccia est inscrite aux Jeux Paralympiques et nous pouvons souligner que c’est une sportive française, à savoir Aurélie Aubert qui a remporté la médaille d’or aux Jeux de Paris l’été dernier.
Le dernier atelier était un rallye fauteuil, organisé dans le grand couloir du Parc Glück, derrière Kedi Formation. Cette activité était un slalom qui avait pour but de sensibiliser les étudiants ainsi que l’ensemble des membres de l’équipe pédagogique aux difficultés que rencontrent les personnes à mobilité réduite dans leur vie de tous les jours pour se déplacer.
Ces différents ateliers ont rencontré un franc succès auprès des stagiaires, formateur et membres de l’équipe pédagogique. Le tout s’est passé dans un esprit de compétition convivial étant donné que c’était une mise en avant de l’handisport, comme nous le témoigne Kingsley, étudiant en Titre Professionnel Conseiller de Vente : « Ce matin on fait du sport version handisport avec du kurling adapté, de la boccia, qui est une pétanque adaptée. De plus on a été sensibilisé à tous les dispositifs qui permettent aux handicapés moteurs de pouvoir faire du sport. J’ai beaucoup apprécié, c’était très ludique même si l’espace était un peu restreint comme ça s’est passé dans les locaux de Kedi, mais c’était très intéressant et les intervenants étaient sympathiques et à l’écoute ».
Un grand merci au Foyer Marc Duval, pour leur investissement et le temps accordé à Kedi Formation !
Pour finir, la soirée du mardi 3 décembre a été marquée par l’organisation d’un Afterwork en partenariat avec la Maison de l’Autisme de Mulhouse. A cette occasion, Kedi Formation s’est littéralement transformé grâce aux différents stands qui se trouvaient dans les différentes salles de formation. En salle 1, les visiteurs ont eu le droit à une présentation des offres et des services de la MAM avec Gaël Le Dorze, William et Célia, ainsi qu’à une présentation de l’offre et des services de Kedi Formation avec Daolinda Da Silva, qui occupe le poste de responsable pédagogique. La salle 2 quant à elle pouvait accueillait sur Christophe Dijoux et Estelle Heinrich pour des ateliers RQTH (Reconnaissance de la Qualité de Travailleur Handicapé) et OETH (Objectif Emploi des Travailleurs Handicapés), ainsi que sur la présentation des démarches RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises) au sein de Kedi. La salle 3 a accueilli une exposition retraçant le voyage culturel à Paris des BTS en février 2024, ainsi que les premiers éléments de teasing pour le futur voyage culturel des BTS qui se déroulera en février dans la ville de Lyon. Les visiteurs ont pu découvrir comment les voyages sont préparés et quel est l’objectif derrière ces derniers. Et pour finir la salle 4, comportait le mur des mots où l’on trouvait Ermin Jusic et notre stagiaire Aymeric, ainsi que le stand de Audrey Wendling et Elodie Painçon, deux amies qui vont participer à un trail en Corse en 2025. Pour finir avec cette salle, un buffet était proposé par Erwan et Kenza des BAC +5 qui ont assuré le service pour les convives, qui ont d’ailleurs pu faire un don afin de participer au financement du voyage humanitaire des BAC +5, qui est prévu pour fin février 2026 en Europe.
Une belle soirée qui a ravi l’ensemble des personnes présentes à cette dernière comme le souligne Thierry Messaoudene : « C’était bien organisé avec les différentes salles, avec des thématiques différentes, il y avait le petit coin bar animé par monsieur Erwan Behra avec une petite cagnotte à disposition pour le futur voyage des Mastère, c’est une bonne idée. Il y avait quand même un peu de monde, c’était sympa, même si on aurait pu espérer plus de monde. Sinon c’était bien, les diverses salles étaient bien aménagées, moi j’ai trouvé ça très sympa ». Un succès qui sera sans nul doute renouvelé avec des afterworks sur d’autres thématiques dans le futur. L’objectif de tout cela est de poursuivre le développement RSE au sein du CFA.
Mardi 5 novembre dernier, nos BTS 2 se sont retrouvés à Wakalase à Cernay pour un team building Karting, organisé par Sandro, étudiant en BTS MCO 2, qui réalise son alternance à Wakalase.
Le groupe s’est retrouvé à Wakalase sur les coups de 18 heures, pour une formule Grand Prix, qui consiste en une séance de qualification de 8 minutes ainsi que d’un Grand Prix de 20 tours. Jean-Marc Bousquet, formateur en management, et Erwan, apprenti en communication, se sont joints aux élèves.
Afin de faire des courses entre pilotes d’un niveau équivalent, le groupe a été fractionné en deux pour les qualifications, pour éviter un surnombre de kart sur la route, par conséquent deux groupes de huit ont été confectionnés aléatoirement. Les groupes ont pris le volant pour une séance de 8 minutes où l’objectif était de faire le meilleur temps au tour possible afin d’obtenir la fameuse pole position. Une fois les deux séances de qualifications terminées la grille de départ des deux courses a été divulguée avec, dans la grande finale, les huit meilleurs temps et, dans la petite finale, les huit autres chronos.
La petite et la grande finale ont toutes deux été une course de 20 tours, la petite finale a commencé en premier et c’est Samir des BTS GPME qui a gagné en ayant dominé la course de bout en bout, suivi par Kristiyan, Erwan et Aurélien. Ensuite est venu le temps de la grande finale qui fut plus animée en termes de dépassement et c’est Souhil, étudiant en BTS NDRC, qui a triomphé tout en maîtrise et en évitant les aléas de la course : « L’ambiance était super, organiser ce genre d’événements avec différentes classes c’est bien, cela permet le partage, apprendre à mieux se connaître. Ça permet de se vider l’esprit, profiter, penser à autres choses en dehors des cours et des examens qui approchent, c’était cool et à refaire, si on peut refaire ce genre d’activité tous ensemble ça serait avec grand plaisir ! ». A préciser que notre cher JMB a réussi à se hisser sur la troisième marche du podium en ayant effectué une course très solide, et c’est Igor qui a réussi à s’intercaler en deuxième position.
Un team building couronné de succès comme s’en félicite Sandro : « Comme j’étais un peu le petit nouveau dans le BTS, j’en ai profité pour connaître tout le monde et créer un esprit de cohésion entre les différentes promos de BTS. C’était une bonne expérience, on a pu profiter de la soirée avec des formateurs aussi, de plus je pourrais utiliser cet événement pour mes fiches, notamment celle de vente ! »
Comme chaque année, le mois d’octobre est dédié à la lutte ainsi qu’à la sensibilisation contre le cancer du sein qui touche une femme sur huit en France, mais également un homme sur cent. Cette année Kedi Formation s’est investi dans cette noble cause.
À l’occasion de ce mois spécial, Kedi Formation a tout d’abord changé son identité visuelle sur les réseaux sociaux avec un logo spécial Octobre Rose. Ce logo a été conçu par Ermin Jusic formateur en digitalisation ainsi qu’en communication visuelle. A travers ce logo, le CFA a montré son engagement dans ces actions d’information et de développement du bien-être au travail, au même titre que la participation à la Semaine de la Qualité de Vie et des Conditions de Travail en juin dernier.
Les 22 et 24 octobre derniers, le CFA a organisé deux conférences sur Octobre Rose à destination de tous les étudiants, membres de l’équipe pédagogique ainsi que des formateurs présents. Ces conférences ont été animées par Marie-Eve Fleuchey, formatrice en anglais qui a été atteinte du cancer du sein en 2021, ainsi que par Catherine Hoerth, membre de la Ligue contre le cancer 68.
La première partie des conférences fut axée principalement sur la prévention des cancers de manière globale avant de se focaliser sur le cancer du sein. Ensuite Marie-Eve Fleuchey a témoigné de son expérience avec la maladie, comment elle l’a vécue, les différents traitements qu’elle a dû prendre ainsi que les difficultés qu’elle a rencontrées aussi bien dans sa vie personnelle que professionnelle pendant le temps ou elle était en phase de soins intensifs. Pour finir les conférences, Catherine Hoerth a réalisé une démonstration sur un mannequin en silicone afin de montrer aux participants comment on pouvait détecter la présence de la maladie et une distribution de quelques goodies spécial Octobre Rose.
Ces conférences ont été des succès comme s’en félicite Marie-Eve Fleuchey : « Ces moments d’échange créent toujours beaucoup d’émotions mais facilitent l’échange et la fin de certaines idées reçues. Je suis toujours très heureuse d’accompagner Catherine dans ces événements et de mettre ma petite pierre à l’édifice de la prévention. Si j’avais un conseil à donner aux étudiants cela serait de parler à leur entourage et pour les jeunes femmes de les inciter à prendre rendez-vous avec un professionnel de santé pour leur suivi gynécologique et à mettre en place la palpation de manière régulière. Mon objectif est surtout de dédramatiser le mot cancer en expliquant avec des mots simples la maladie, les traitements. J’ai surtout envie de prouver qu’on peut très bien se remettre de la maladie et avoir de nouveaux projets. ». Ces interventions ont également grandement intéressé les étudiants comme Amina qui raconte : « La conférence était bien, c’était cultivant et enrichissant. Les intervenantes étaient proches de nous et nous ont permis de faire des manipulations. Pour résumer c’était très bien ! », de même que les formateurs qui se sont laissé prendre au jeu comme Jean-François Koenig, formateur sur la partie commerce, qui témoigne : « J’ai trouvé la conférence intéressante et émouvante, cela devrait à mon avis se faire tous les ans et les jeunes étaient très intéressés, ce n’était que du positif pour ma part ! ».
Nul doute qu’après le succès de ces conférences, l’opération sera renouvelée en 2025 !
Dans le cadre de la Semaine du Développement Durable, KEDI a le plaisir de s’associer à cette démarche afin de contribuer à la sensibilisation de la « transformation de notre monde ».
Initiée par la France en 2003, la semaine du développement durable vise à sensibiliser le plus grand nombre aux 17 objectifs de développement durable (ODD) de l’Agenda 2030. Elle encourage une mobilisation concrète à toutes les échelles individuelles et collectives en promouvant, via un espace dédié, les initiatives en faveur du développement durable : conférences, expositions, organisation de marchés, projections de films, projets d’éducation, défis… L’événement est devenu européen dès 2015.
En septembre 2015, les 193 États membres de l’ONU ont adopté le programme de développement durable à l’horizon 2030, intitulé Agenda 2030. C’est un agenda pour les populations, pour la planète, pour la prospérité, pour la paix et par les partenariats. Il porte une vision de transformation de notre monde en éradiquant la pauvreté et en assurant sa transition vers un développement durable.
La SEDD a pour objectif de sensibiliser aux 17 objectifs de développement durable (ODD) de l’Agenda 2030 et d’encourager la réalisation d’actions concrètes par les citoyens, les administrations et les entreprises. Des événements spécifiques organisés par des membres de la communauté Agenda 2030 seront proposés à cette occasion.
En 2023, la Semaine européenne du développement durable a recensé plus de 5 000 projets au niveau européen et 400 en France.
L’Agenda 2030 a fusionné l’agenda du développement et celui des Sommets de la Terre.
Le concept de « développement », apparu après la seconde guerre mondiale et dans le contexte de la décolonisation, visait au « rattrapage » du « Sud » vis-à-vis du « Nord ». En 2000, les Nations unies avaient adopté huit Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) à destination des « pays du Sud », recouvrant les principaux enjeux humanitaires pour l’horizon 2015.
Pendant quinze ans, ces OMD ont structuré la solidarité mondiale et la mobilisation de l’ensemble des acteurs impliqués dans l’aide au développement. Ils ont permis d’enregistrer des améliorations notables, bien qu’inégales et insuffisantes, notamment dans les domaines de la scolarisation universelle, de la diminution de la mortalité infantile et maternelle et dans la lutte contre les grandes pandémies.
Parallèlement, les Sommets de la Terre, organisés tous les 10 ans à partir de la conférence de Stockholm en 1972, avaient progressivement posé au niveau mondial les principes de la préservation de l’environnement, puis de la recherche d’un développement durable incluant également la dimension sociale.
La définition « Brundtland » posait ainsi en 1987 les principes de la satisfaction des besoins, notamment des plus démunis, et des limites de la planète.
Sur cette base, le Sommet de Rio en 1992 avait notamment conduit à l’adoption de la convention sur la diversité biologique, de la convention cadre des nations unies sur les changements climatiques, et de celle sur la lutte contre la désertification.
C’est à la conférence de Rio de 2012, dite « Rio+20 », que les États ont convenu que seraient élaborés des « Objectifs de développement durable » (ODD) pour tous les pays.
Trois années de négociation ont suivi, qui ont d’abord permis d’acter que ces ODD fusionneraient avec les OMD « post-2015 » puis, au terme d’un processus participatif inédit par son ampleur au niveau multilatéral (c’est-à-dire incluant l’ensemble des « parties prenantes » ou « groupes majeurs », dont les collectivités territoriales, le secteur privé, la société civile, etc.) d’aboutir à l’adoption le 25 septembre 2015 de 17 objectifs de développement durable couvrant pratiquement l’ensemble des questions de société et du devenir de l’humanité.
L’Agenda 2030 consacre ainsi la convergence du « développement » et du « développement durable ».
Tout au long de ce processus, la France a été très active et a veillé à la bonne intégration des enjeux d’égalité entre les femmes et les hommes, de couverture sociale universelle, de la bonne gouvernance et des enjeux environnementaux et climatiques.
Enfin, il faut noter que l’adoption des ODD est liée à celle du plan d’action d’Addis-Abeba pour le financement du développement (juillet 2015) et de l’Accord de Paris pour le Climat (décembre 2015).
L’Agenda 2030 définit le Programme de développement durable
L’Agenda 2030 s’organise autour des « 5P » car il est au service de la planète, des populations, de la prospérité, de la paix et des partenariats.
Les 17 objectifs, décomposés en 169 cibles plus précises, en forment le cœur et décrivent l’horizon idéal pour 2030 d’un développement durable supposant autant la justice sociale que la croissance économique, la paix et la solidarité que la préservation des écosystèmes.
Sur le plan social, il est notable qu’ils comportent un objectif dédié à l’égalité entre les femmes et les hommes et un objectif sur le droit au travail décent ainsi que l’éradication de la pauvreté et la réduction des inégalités et entre et à l’intérieur des pays.
S’agissant des enjeux environnementaux et climatiques, on trouve des ODD dédiés spécifiquement à l’eau et à l’assainissement, à l’énergie durable, aux villes durables, aux modes de consommation et de production durables, au climat, aux océans et aux écosystèmes terrestres.
L’ambition globale de l’Agenda 2030 se traduit aussi par sa transversalité et par la reconnaissance des liens entre les différentes dimensions du développement. Chaque ODD fait ainsi référence aux autres objectifs à travers l’intitulé de ses cibles. Par exemple, on retrouve les enjeux environnementaux dans des cibles relatives à la lutte contre la pauvreté, l’agriculture, la santé, l’éducation ou la croissance. À l’inverse, les ODD environnementaux mettent l’accent sur les questions d’accessibilité notamment aux personnes les plus vulnérables.
La mise en œuvre de l’Agenda 2030 doit donc prendre en compte ces connexions ou « interrelations » entre les différents objectifs (qu’elles soient positives ou négatives). Par exemple, en agissant sur l’objectif 11 (ville), on peut également agir en faveur de l’objectif 5 (égalité femme-homme). Une approche genrée de l’aménagement de la ville, peut améliorer la sécurité des femmes dans les espaces publics ou les transports.
L’Agenda 2030 est universel
Tous les 193 États membres de l’ONU ont négocié ces 17 Objectifs de développement durable (ODD) et 169 cibles, tous se sont accordés pour les adopter et tous se sont engagés à tout mettre en œuvre pour les atteindre. À ce titre, l’Agenda 2030 est donc universel.
Aucun pays n’atteint par ailleurs l’ensemble des cibles, même si les chemins à parcourir diffèrent selon les uns les autres. À ce titre, tous les pays sont donc en voie de développement durable.
Par ailleurs, le succès de l’Agenda 2030 n’est pas que l’affaire ou la responsabilité des gouvernements : de même que les acteurs dits « de la société civile » ont participé aux négociations des ODD dans un processus participatif inédit au plan multilatéral, de même ils ont aussi leur rôle à jouer : ainsi bien sûr du secteur privé et financier mais aussi des syndicats, des ONG, des autorités ou gouvernements locaux, etc.
Conscients de l’urgence de nous associer à relever ces défis, nous proposons d’apporter notre contribution à la transformation de notre monde.
Les sujets sont nombreux, aussi nous proposons de nous concentrer sur deux défis :
Gilles R.
Dernière MAJ: 27/09/2024
Dernière MAJ : 11/12/24.